Session du 27/06/2006, vers 21h00
Vers le Bost-de-Ville (St-Dizier-Leyrenne)
Un soir de juin au débouché du Grandrieux (Vers le moulin du Bost-de-Ville) dans le Taurion (Retenue de la Roche-Talamie) ; plusieurs plans sonores se superposent : insectes très proches en arrière, insectes lointains en avant là-bas sous les arbres, grenouilles lointaines tout à droite, oiseaux aux chants réverbérés dans les cimes à gauche et à droite, oiseaux plus proches…
Session du 27/06/2006, vers 19h00
Vers Bosmoreau-les-Mines [GP:bosmoreau]
Une partie très calme de la rivière, un bon kilomètre après son débouché des gorges, en dessous du bourg de Bosmoreau-les-Mines (23).
Une fois de plus, un avion vient troubler la session d’enregistrement des flux de la rivière ; pourtant, au final, c’est cette prise (Ecouter l’extrait) que je garde : un équilibre s’est produit entre les petits sons clairs que produit le Taurion, la drone émise par le moteur de l’avion, les oiseaux et les grillons, là devant et tout au fond de l’espace sonore.
L’association Le centre du son lance un appel à contribution pour préparer les Etats-Généraux du son en octobre 2006 ; voir http://www.lecentreduson.info
Pour réagir au Manifeste “Sommes nous tous devenus sourds” et leur faire parvenir vos doléances, questions, constats, colères, projets, voir la page
http://www.lecentreduson.info/Manifeste/
Session du 21/06/2006, vers 19h00
Gravure : “gorges du Taurion” (La Creuse 1882 - MALTE BRUN)
Passons le titre très “videodromien” de ce post, on l’oublie quelquefois (…), l’enregistrement n’est pas la réalité : il correspond à des choix esthétiques et techniques très précis en matière de positionnement, de cadrage, de durée… c’est pourquoi j’aime beaucoup le terme de “tournage sonore” défendu par Michel Chion. D’où, d’ailleurs, la notion de paysage sonore, qui n’a de sens que dans ce contexte.
En enregistrant tentant d’enregistrer ce soir la confluence du ruisseau de Ponchal avec le Taurion (écouter l’extrait), vers Villemaumy (Chatelus-le-Marcheix), j’éprouve énormément de difficultés à faire ressortir le caratère sonore du lieu, qui est pourtant aussi fort que le visuel. Le lieu est superbe et impressionnant : un bois véritablement sauvage qui descend abruptement vers le Taurion, très calme dans cette partie, et le ruisseau de Ponchal (Déjà exploré plus au nord dans le post “La voix des ruisseaux”) qui débouche dans une saignée sombre, un tunnel d’arbres, une série de rochers escarpés… un sentiment de découverte d’un lieu presque vierge, qui dans mon imaginaire, me ramène aux gravures des romans de “découverte du monde” du 19e siècle.
Je repense alors à cette gravure de la fin du 19e montrant le Taurion dans cet état sauvage, avant qu’il ne soit régulé par les barrages hydroélectriques. Ce que je capte (Ce ruisseau) pourrait-être ce Taurion de la gravure au monde sonore si différent de celui d’aujourd’hui. Bref, je m’égare, pense à autre chose… plus trop d’inspiration pour ce tournage… la session est loupée… et cela s’entend.
PS : à travers ces quelques lignes vous noterez (…) que je défends le fait que le tournage sonore (La phonographie) est un art à part entière, au même titre que la photographie.
Session du 14/06/2006 vers 22h15 
20 secondes de l’extrait sonore
Un tournage sonore tout près du pont sur la D34, face à la confluence avec la Gosne et à la circulation sur la D941 : le cours est ici assez lent et cela s’entend… La nuit tombe, quelques volets se ferment, les pulsations des grillons montent.
[GP:st-hilaire]
Session du 14/06/2006, vers 21h30.
Sonogramme de l’extrait
A environ 300m du Taurion, en dessous de Cherchaleix, dans la commune de Vidaillat : la lumière décline et depuis la petite hauteur depuis laquelle j’enregistre, ce sont tous les sons et effets du soir de la vallée qui se révèlent (insectes, animaux, la route nationale à plus de 3km de là, echos, réverberation…).
[GP:vidaillat]
Session du 14/06/2006, vers 19H00
Au sud du Gué Chaumeix
Entre Le Monteil-Au-Vicomte et la commune de Vallières, le Taurion descend du plateau en pente douce mais constante au fond d’une vallée quelquefois assez encaissée ; on entend distinctement ici, dans cet extrait sonore enregistré au sud du Gué Chaumeix, la “voix” très particulière de la rivière dans cette partie (Voir et écouter un prochain post sur le caractère “rocheux” de l’identité sonore de cette zone).
Alors que l’enregistrement se focalise sur la captation de la fine réverberation du flux sur la berge d’en face, une résonance puissante produite par un avion joue de la configuration des lieux et complète le tableau sonore… généralement c’est le genre de situation que j’ai tendance à couper, mais, là, cette fois, un véritable petit équilibre s’établit entre cette modulation (Phénomène proche des ondes stationnaires) et le reste de la situation sonore..
Session du 11/06/2006, entre 7h00 et 11h00
“Gorges” du Thaurion (Thauron) - [GP:thauron]
Un peu de technique…
Deux exemples de prises de son brutes de la rivière, ici dans les “gorges” du Thaurion à Thauron. Dans ces deux cas, l’idée qui prédomine est d’essayer de restituer, deux paramètres qui sont toujours délicats à faire ressortir à l’écoute d’un enregistrement, soit, d’une part la sensation d’espace, et, d’autre part, la sensation de profondeur, que l’on peut pourtant ressentir à l’écoute réelle d’un cours d’eau moyennement agité.
Ecouter ici le bruit blanc du court d’eau - très beau car très large dans l’espace et agrémenté de petites volutes dans l’aigu très facilement localisables, puis un instantané sonore sur des remous dans la partie rocheuse des “gorges” dans lequel la profondeur de l’espace sonore apparaît clairement à l’oreille.
(Automatic translation)
A little bit about technique…
Two examples of rough sound recordings of the river, here in the “Gorges” du Thaurion near Thauron. In these two cases, the idea which prevails is to try to restore, two parameters which are always delicate to emphasize with the listening of a recording, that is to say, on the one hand the feeling of space, and, on the other hand, the feeling of depth, which one can however feel with the real listening of a river fairly agitated.
Listen to the white noise of the water court - very beautiful sound here because very broad in the space and decorated with small curls in high frequencies very easily localisables, then movements in the rock part of the “gorges” in which the depth of sound space appears clearly with the ear.
Remous, gorges du Thaurion [1:39m]: Play Now | Play in Popup | Download (5968) Ambiance et bruits blancs, gorges du Thaurion: Play Now | Play in Popup | Download (10)Session du 04/06/2006 vers 9h30
Pont vers le Moulin de Canque
Le Taurion quelques centaines de mètres avant qu’il ne forme le lac de Lavaud-Gelade vers le Moulin de Canque : un petit pont (quelques pierres plates) et le cours de la rivière qui butte contre quelques pierres.
Session du 03/06/2006 vers 14h30, tout petit ruisseau descendant de Bost Peyrussé (Masbaraud-Mérignat) grosso-modo avant de se jeter dans le ruisseau de la Gonge (50m avant sa confluence avec le Taurion).
Au fond du fossé, dans le sous-bois (écouter ici le vent dans les feuilles presque sèches), en bordure de champ (écouter ici les grillons tout au fond de l’espace sonore), le ruisseau “sonne” faiblement mais très clairement.
Bien qu’à peine perceptible à l’oreille, il acquiert ici une personnalité sonore très forte grâce à l’espace sonore qu’il remplit d’une façon assez singulière… A écouter… de préférence avec un casque.
A small stream in the underwood (listen to the wind in the almost dry leaves), on the edge of a field (listen to the crickets center of sound space), with a very strong sound personality thanks to the sound space which it fills. Headphones needed.
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