Archive for Audio

kdi dctb 146 [f] - Pièce radiophonique

La pièce radiophonique kdi dctb 146 [f], issue des sessions d’enregistrement du projet k146, sera diffusée le 11 octobre 2009 dans Framework sur ResonanceFM (GB).

Disponible en podcast sur http://feeds.feedburner.com/frameworkradio

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Deux nouveaux CDs

Deux nouveaux CDs sur des thématiques proches de k146 viennent d’être publiés :

  • kdi dctb 122 [f],  un travail de cartographie sonore interprétée, ayant pour thème, d’une part, l’environnement sonore compris dans un rayon de 750 m autour du village de La Pommerie dans la commune de St Setiers (19) sur le Plateau de Millevaches, et d’autre part les évènements sonores liés à la naissance de la rosée du matin dans le même périmètre. (+ d’infos sur ingeos.org)
  • kdi dctb 151 [i],  une pièce sonore  composée  à partir de l’environnement sonore du village de Pommier, près de Bellac (87) (+ d’infos sur Bremsstrahlung Recordings)

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Des infos…

Interview au sujet de k146 sur RCF Email Limousin le 11/07/2006 dans “Au fil du Taurion”.

 
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Sommes nous tous devenus sourds ?

L’association Le centre du son lance un appel à contribution pour préparer les Etats-Généraux du son en octobre 2006 ; voir http://www.lecentreduson.info

Pour réagir au Manifeste “Sommes nous tous devenus sourds”  et leur faire parvenir vos doléances, questions, constats, colères, projets, voir la page
http://www.lecentreduson.info/Manifeste/

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Glace

Glace 26/12/2005Des sons profonds et inquiétants enregistrés dans la couche de glace qui recouvre le Taurion au Pont du Dognon : chocs, résonances, rythmes, craquements… Tout un monde sonore, qui ne se révèle que lorsque l’on pose l’oreille contre la surface de la glace, enregistré ici avec un hydrophone, le 26/12/2005 vers 9h00 du matin.
Voir sur le même sujet le post “Brise-glace”.
Deep and worrying sounds recorded with an hydrophone in the layer of ice which covers Taurion near the Pont du Dognon: shocks, resonances, rhythms, crackles…
Please see on the same subject the “Brise-glace” post.

Le lendemain, à la même heure, au même endroit, la couche de glace est devenue presque totalement silencieuse ; heureux hasard, une fine averse de neige pointe son nez, et de petits points sonores - flocons minuscules - transforment la surface gelée en une sorte de vieux vinyle craquant, crachotant et bruissant.

The following day, same place, same time: the ice is nearly silent; then it started to snow, and the whole sounded like an old vinyl : pops, hiss and clicks

 
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La bande perdue… où comment montrer que Michel Chion a quelquefois tort ?

Il avait cette bande dans mes archives, qui contrairement à mes habitudes, ne comportait aucune mention de la localisation géographique de l’enregistrement qu’elle contient.
Juste une date, assez vague, elle-aussi, 07/2002.

Je repère à l’écoute plusieurs séquences assez distinctes sur la bande dont une unité de temps et de lieu d’environ 6mn… sincèrement, ce que j’ai fait en juillet 2002… ben… j’ai un peu de mal à m’en souvenir pécisément … alors un repérage de 6mn..

Et, puis à l’écoute, le lieu qui semblait à la première écoute banal et complètement impossible à identifier, se dessine : un bruit blanc en fond légèrement à droite, des voix d’enfants au loin, tout droit, réverbérées, des chants d’oiseaux très forts qui semblent indiquer que l’on se trouve dans un bois mais par expérience, je sens que ce sont des chants du matin, une voiture qui apparait et semble effectuer un arc de cercle (Venant du côté gauche légèrement derrière puis se déplace vers le centre droit, devant) puis changer de régime (Le moteur passe dans l’infra grave) - elle monte certainement une côte, des portes qui claquent, un corbeau qui passe et crie - son cri étant prolongé par un écho sur la gauche, des points fixes que sont les chants d’oiseaux plus lointains, qui donnent des limites audibles au paysage sonore selon la reverberation dont ils bénéficient, des voix encore, plus proches, et le son caractéristique du bouchon d’une ligne de canne à pêche qui tombe dans l’eau…

Voiture, oiseaux, echo...
Voiture, oiseaux, echo…

Le lieu apparait alors clairement : je suis dans le bois, près des vestiges féodaux en-dessous du village du Dognon, à quelques mètres du pont-du-Dognon et du Taurion : j’avais entendu juste… les enfants sont au camping en face, le bruit blanc c’est la centrale à 200m environ, la route repart bien en une côte après le virage, les cris du corbeau se répercutent sur les bords escarpés de la vallée.

J’ai bien pu identifier ce lieu par le son et la mémoire sonore, parce que l’enregistrement avait permis de fixer les caractéristiques acoustique du lieu… le paysage sonore.

Je me souviens avoir été déçu à la lecture de l’un des chapitres du livre “Le promeneur ecoutant” de Michel Chion par le fait que l’auteur, sans doute sur le coup de la colère (?) contre les partisants (Dont RM. Schafer) du mouvement Acoustic Ecology, affirme plus ou moins (Dès que je remets la main sur le livre, je reviens sur cela) que la notion de paysage sonore, qui pour ce mouvement vise à prétendre qu’une unicité et un particularisme existent, n’est qu’une vaste fumisterie.
A le lire il semblerait idiot de prétendre qu’un paysage sonore est unique, et est donc reconnaissable à l’oreille ; pour cela il cite (et moi là je cite de mémoire) l’exemple d’une rue et des voitures qui y passent, comme un exemble banal ne disposant pas des caractéristiques en permettant l’identification et la distinction avec une autre rue, au niveau sonore

Le paysage sonore que je propose est, sur le fond, d’une banalité totale et, à la première écoute pourrait servir d’appui à la thèse de Michel Chion… et pourtant, avec un peu d’oreille…

 
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La voix des ruisseaux

R. Murray Schafer (Désolé, encore lui…) écrit, dans son The Soundscape: Our Sonic Environment and the Tuning of the World à propos de l’élément eau et des “”paysages naturels”" :

“the rivers of the world speak their own languages”

… chose bien évidemment très évidente à l’oreille, mais toujours très difficile à faire passer auprès d’un public “non sensibilisé” (Ou plutôt, je dirais “dé-sensibilisé).

Deux exemples, facilement identifiables à l’oreille, de ce langage (et chant) propre à chaque cours d’eau, avec deux ruisseaux à quelques mètres de leur point de rencontre avec le Taurion.

1 - Une branche du ruisseau de Ponchale (ou Ponchal) dans la commune de Chatelus-le-Marcheix (23), enregistré en 08/2005.

On constate ici une fondamentale nette aux environs de 780Hz (Et une absence de fréquences basses : le rumble présent ici étant dû au passage d’un avion) ainsi que des harmoniques très claires.

Sonogramme (1) ruisseau de Ponchale
Sonogramme (1) ruisseau de Ponchale

La voix du ruisseau est claire, très chantante ; le cours est rapide.

Une autre vue, accentuant les harmoniques :

Sonogramme (2) ruisseau de Ponchale
Sonogramme (2) ruisseau de Ponchale
2 - Un petit ruisseaux aux alentours des Billanges (87, enregistré en 08/2005.

Sonogramme (1) ruisseau vers les Billanges
Sonogramme (1) ruisseau vers les Billanges

Le “chant” est ici très différent ; on entend assez clairement son caractère presque minéral (Le ruisseau coule en effet sur de gros galets, contrairement au précédent qui court sur un lit de petits cailloux mobiles) et l’abondance de fréquences basses ou dans le bas médium.

Alors… convaincu ?

 
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kdi dctb 084 [a] - Pièces avec clôtures et champs - St Martin Terressus (87), France | 1998 - 2002

kdi dctb 084 [a] est une pièce studio composée en 2002, utilisant comme seules sources sonores des champs de maïs et des clôtures, enregistrés dans les environs de St Martin Terressus (87) entre 08/1998 et 10/1999. Une partie de cette pièce a été publiée sur le site web tump3.

Voir dans IngeoTravaux | Travaux figés.

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Freesound :: Geotags!

Quelques extraits audio issus des premiers repérages sont disponibles en Creative Commons à partir du Freesound Google Map.

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